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L'âge du bronze

L’âge du Bronze au Nord-Ouest d'Europe

Dans cette région la métallurgie commence vers 2000 avant notre ère.

En Belgique les tombelles de Braine-le-Comte et de Ronquières datées entre 1890 et 1650 av. J-C sont parmi les témoins les plus anciens de cette période. En France on trouve des objets a Valenciennes, Esquermes, Hervelinghen, Vaudricourt et bien d'autres lieux de la zone.

Le complexe atlantique

L’âge du bronze inclut différentes cultures de la Péninsule Ibérique, des Îles Britanniques et de la côte atlantique de la France. Il se caractérise par les échanges culturels et économiques de certaines cultures indigènes survivantes qui finiront par laisser la place aux Indo-européens de l'âge du fer (majoritairement des Celtes) à la fin de la période. Il est suivi par l'âge du fer.

Ses centres principaux semblent se trouver au Portugal, en Andalousie (Tartessos ?), en Galice et en Grande-Bretagne. Ses contacts commerciaux s'étendent jusqu'au Danemark et aussi la Méditerranée.

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La culture d'Hilversum

A l'Âge du bronze ancien et moyen. Cette culture présente au sud des Pays-Bas, Belgique et Hauts-de-France est datée entre 1870 et 1050 ans avant notre ère. Elle est associée à la culture du Wessex du Sud de l'Angleterre de la même période.

Les chercheurs James Patrick Mallory et Douglas Q. Adams, pensent que cette région serait le territoire d'origine de la culture campaniforme, et est probablement l'héritière de cette dernière et sûrement de la régionalisation appelée culture campaniforme à barbelures entre 2100 - 1800 avant notre ère.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_d%27Hilversum

Échanges et circulation des techniques en Europe

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Les épées en bronze trouvées dans différentes régions d’Europe occidentale et fabriquées du XIVe au IXe siècle avant notre ère se ressemblent de manière évidente. On déduit généralement de cette observation, bien connue des archéologues, l’existence de contacts entre des populations vivant dans des régions parfois très éloignées. Mais que peut-on dire de la nature de ces échanges (politiques, sociaux, artisanaux, culturels)?

On tente ici de préciser, à partir des formes et des procédés de fabrication des premières épées en bronze, les liens entre ces communautés préhistoriques. Nous les formalisons ensuite spatialement à l’aide de chorèmes, ce qui nous permet de mieux nous représenter les échanges entre des hommes de cultures différentes mais ayant de nombreuses pratiques communes.

Le caractère lacunaire des données, inhérent à l’archéologie, ne permet pas toujours d’avoir une vision d’ensemble des échanges ayant pu exister entre populations, a fortiori en travaillant à l’échelle de l’Europe. La modélisation permet de faire apparaître plus clairement, et de manière simplifiée, les liens les plus marquants existant entre les régions.

Il existe donc en Europe occidentale, dès la préhistoire, des groupes qui, sans être forcément proches les uns des autres, ont des pratiques communes. Même dans les régions les plus éloignées, les hommes ont des habitudes culturelles ou artisanales très similaires, ce qui montre l’existence de circulations sur de très longues distances, sans qu’il y ait nécessairement des intermédiaires. Les mers et les fleuves ne sont pas des contraintes géographiques, mais bien des voies naturelles de circulations, depuis longtemps couramment utilisées.

Les voyageurs de l'âge de Bronze

L'Archer d'Amesbury

Enterré en Angleterre 

mais venant

de Suisse

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La Fille d'Egtved

Enterré au Danemark 

mais venant du sud de l'Allemagne

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Otzi

Mort dans les Alpes

mais venant des iles 

de mer Pyrénéenne

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Le commerce de l'âge du Bronze

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La plus étendue des centres manufacturiers

Des biens étaient transportés et transformés pour être vendus dans toute l'Europe, les matières premières venaient parfois des pays du levant, Liban, Palestine ainsi que d'Afrique et d'Asie.

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Des objets fabriqués à la chaîne

Les matières arrives brutes pour être transformées sur place

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A partir d'ivoire brut, asiatique ou africain comme sur l'image ci-dessus ou d'autres matériaux.

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Des peignes étaient fabriqués et revendus parfois même là d'où l'ivoire était venu.

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À Whittlesey, dans le Cambridgeshire en Angleterre est l'un des lieux qui à fourni de nombreuses preuves

Comme nous le faisons remarquer dans les articles sur les époques précédentes le commerce néolithique et bien avant avec les Néandertaliens et les Cro-Magnons la consanguinité était résolue par l'échange de partenaires provenant d'autres groupes (tribus) on pense que la femme était vouée à partir dans le groupe de l'homme qui sera son futur compagnon, dans une étude génétique cette pratique ressort pour la fin du Néolithique et si l'on prend l'exemple de (la fille d'Egtved), retrouvé au Danemark et daté du début de l'âge du bronze, il apparait que les femmes sont encore amenées au changement de communautés.

D'autres intérêts comme les liens politiques ou culturels devaient être par la même occasion un renfort non négligeable.

Dites nous, qu'en pensez vous ?

Article écrit par : Gérard Godmont et Françoise De Voeght

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